La clinique médicale Mardaleishvili, un « centre de traitement de l’autisme » situé à Tbilissi, en Géorgie, vend par publicités Facebook ciblées une « procédure révolutionnaire simple », assortie de la promesse d’une « amélioration de la qualité de vie des enfants autistes et de leurs familles » :
La seule promesse d’amélioration sûre à ce stade, c’est celle du compte en banque de cette clinique privée, les injections de cellules souches étant à la fois dangereuses, et dépourvues d’utilité prouvée :
- De l’autisme, des cellules souches et de la poudre de perlimpinpin, article d’Alex Mauron publié dans la revue médicale suisse en 2012.
- Au stade de « l’essai thérapeutique » à Robert Debré
Comme le précise Alex Mauron dans son article, cette théorie des cellules souches repose sur celle de l’origine infectieuse de l’autisme (commune aux charlatans de Chronimed). La clinique Mardaleishvili reprend ce « traitement » invasif expérimenté aux États-Unis par le Dr Michael Chez, de l’Institut de neurologie de l’enfant, en Californie :
… Qui n’a permis d’observer aucune « amélioration » statistiquement significative, à part en « socialisation », chez… 29 enfants… Ah, ce vieux fantasme de rendre les autistes neurotypiques…
Que promet la « clinique miracle » géorgienne ?
- « Nous corrigeons la conduite agressive des enfants souffrant de l’autisme »
- « Nous aidons à développer les acquis du langage et du comptage »
- « Cela nous permet d’obtenir une rémission significative de la maladie »
- « C’est le traitement le plus efficace connu pour l’autisme »
Un énième charlatanisme en barre, assimilant l’autisme à une maladie guérissable, tout en jouant sur les espoirs de parents…
La science avance et bientôt nos enfants seront traités et leurs symptômes diminués.
Dieu merci
« Traités » ? Non.
Face à ces maltraitances parentales, je souhaite que chaque adolescent fasse valoir son droit à fuir des géniteurs haineux. Nous sommes beaucoup de survivants de la haine de l’autisme à l’avoir fait, à avoir coupé tout contact avec ceux qui nous ont enfanté et qui professent haïr notre autisme, en faisant passer cette haine pour de « l’amour ».