Charles Melman lauréat du Prix du Grand Golem 2018

Monsieur le Docteur Charles Melman a été nommé lauréat du Prix du Grand Golem 2018 par l’OPAF (Organisation des Prix Autistiques de France).

Article de l’OPAF :

Grand Golem 2018

Illustration : montage effectué d'après la photographie de Frantz Degrigny de l'oeuvre "Golem de boue" du sculpteur François Planchu

Illustration : montage effectué d’après la photographie de Frantz Degrigny de l’oeuvre « Golem de boue » du sculpteur François Planchu

Monsieur le Docteur
Charles MELMAN
, psychiatre psychanalyste lacanien (Wikipedia)

Distinction : Lauréat du Prix du Grand Golem 2018
Motifs :
« 1- Pour avoir déclaré que +Ces enfants autistes sont vides comme un golem au sens où leur capacité combinatoire n’a pas de maître ni de limites. Ils ont des capacités de calcul souvent stériles, comme un ordinateur laissé à lui-même. Il n’y a pas d’instance morale ni réflexive venant leur donner une identité+.
2- Pour son engagement en faveur de la reconnaissance des écrits de Freud comme patrimoine de l’humanité.
(NDLR : Ainsi, M. Charles Melman nous permet d’apprécier son immense sens de la hiérarchie des vies humaines, les Écrits du Maître Freud devant être sanctifiés, déifiés et révérés ad vitam (de papier) eternam, tandis que les enfants autistes sont moins-qu’humains, nisi homines.)
3- D’après sa page Wikipedia, Charles Melman s’oppose au Troisième plan autisme qui exclut la psychanalyse des approches consensuelles de prise en charge. Il défend une conception de l’autisme comme trouble dont la causalité est essentiellement psychique et liée à l’organisation subjective de l’individu, en opposition à la vision scientifique de l’autisme comme résultant surtout de particularités génétiques.
Il prend position pour la défense de l’approche psychanalytique de l’autisme, exclue des recommandations de la Haute autorité de santé en France depuis 2012. Il affirme ainsi qu’« il n’y a pas de causes génétiques » à l’autisme lors d’une interview donnée au Télégramme en 2014, et que :
« Le bébé autiste a souffert d’une chose très simple. Sa maman, qui peut être fort aimante au demeurant, n’a pas pu transmettre le sentiment du cadeau qu’il était pour elle et qui dès lors lui donnait sa place dans le discours qu’elle lui adressait, voire qu’elle lui chantait. Car la prosodie du discours maternel joue un rôle dans le développement de l’autisme. Si cette naissance se fait par exemple sous le signe d’un deuil (du père par exemple), elle ne pourra pas transmettre le bonheur de l’événement. »
Il y compare également les enfants autistes à des golems, des « organismes déshabités » et des ordinateurs vides laissés à eux-mêmes. Ces propos ont été jugés insultants et condamnés par de nombreuses associations de parents d’enfants autistes, de même que par le député Daniel Fasquelle, lors d’une séance publique à l’Assemblée nationale le 8 décembre 2016.« 


L’OPAF (Organisation des Prix Autistiques de France) invite les autistes et les familles à suggérer des personnes ou des entités (tribunaux, hôpitaux, organismes divers) à distinguer par des prix, « pour leurs actes, comportements ou positionnements remarquables », « apparaissant comme positifs de manière évidente », ou « apparaissant comme positifs de manière peut-être moins évidente », via la page « Contact » de l’ONMORFL (qui gère cette organisation).


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