Mise à jour : le Directeur de la HAS a répondu dès le lendemain : voir ici.
De : Alliance Autiste <contact@allianceautiste.org>
Date : 23 novembre 2017 à 00:23
Objet : 20171123 Nouveau (et dernier) rappel / droit à l’affirmation de l’identité autistique / retrait de l’imposteur MG
À : Joëlle ANDRE-VERT <***@has-sante.fr>, ***@sante.gouv.fr
Cc : ***
Madame Joelle André-Vert
Chère Madame J*-B*
(Dois-je rappeler que je suis exilé et demandeur d’asile, notamment à cause de votre refus de considérer le cas MG ??).
Par ailleurs, concernant l’imposture MG, je vous rappelle mes signalements insistants depuis plus de deux ans ; je ne comprends pas une posture aussi inconséquente puisque (un peu comme avec l’affaire du sang contaminé), de toute façon tôt ou tard la vérité apparaîtra au grand jour (un MarianGate ?), et je dois vous dire, par souci de limiter les dégâts, qu’il n’est peut-être pas encore trop tard pour vérifier et corriger l’erreur.
De la même manière que vous avez peur d’imprimer à grande échelle le fait que je suis autiste, il sera impossible de corriger la tache indélébile de l’erreur (l’horreur) MG sur les recommandations.
Et là, le problème est 10000 fois plus grave que ma demande d’identification.
Les recommandations, entachées d’un tel sceau d’infamie, vont sentir mauvais, et cela va tout décrédibiliser, sans même avoir besoin de s’intéresser aux psykk du GP (je n’ai pas encore eu le temps…).
Il n’est peut-être pas trop tard de lâcher du lest si vous voulez sauver ces recommandations.
Je vous dis cela sans menaces, à vous de voir, à vous d’analyser.
Les gens commencent enfin à voir la vérité sur MG, et c’est pas beau à voir.
Je ne suis plus seul.
J’aurai prévenu.
En plus, cela pourrait aller encore plus loin que la HAS et les recommandations…
Mais je ne peux pas non plus tout vous dire.
Surtout que vous méprisez mes avertissements.
Ah, et aussi, dans ces recommandations, il manque quelque chose : ne pas abuser les autistes (par exemple en acceptant de les faire diriger (les recommandations) par un faux-autiste manipulateur, ce que vous SAVEZ tous).
Les manigances, les arrangements avec la vérité, ça marche dans le référentiel non-autistique, et on peut les imposer aussi aux autistes enfants qui ne peuvent pas se défendre, hélas, mais avec les autistes adultes, ça ne passe plus.
L’autisme, c’est d’abord l’authenticité, le respect de la vérité.
Emettre des recommandations pour les autistes, sur le socle de la tromperie monumentale, encore pire que l’exploitation par le lobby, ça, ça ne passera jamais. Jamais.
Je suppose que, selon la tradition administrative, ce message restera encore ignoré : je ne vois pas ce que je peux faire de plus pour vous aider à éviter des moments pénibles à prévoir.
Le refus de vérifier devient coupable.
En vous assurant du fait que vous pouvez compter sur moi pour défendre les autistes, notamment contre la tromperie officialisée par les pouvoirs publics français, je vous prie de croire, Madame Joëlle André-Vert, chère Madame J*-B*, à ma respectueuse désolation.
Pour l’Alliance Autiste,
Autiste à haut potentiel altruiste
Coordinateur – Délégué Général
contact@allianceautiste.org
http://AllianceAutiste.org (AA
ONG d’autistes pour l’entraide et la défense globale des autistes
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De : <***@sante.gouv.fr>
Date : 17 octobre 2017 à 05:56
Objet : ***
À : eric.lucas@allianceautiste.org
Bonjour Monsieur Lucas,
Avant toute chose, je tenais à vous remercier pour votre participation précieuse à l’élaboration des recommandations de bonnes pratiques professionnelles relatives aux « troubles du spectre de l’autisme : intervention et parcours de vie de l’adulte ».
J’ai bien reçu, à ce titre, la demande que vous avez formulée afin que soit précisé, à côté de votre nom, la mention « personne autiste ».
Si je comprends les motivations de votre demande, je me dois toutefois de vous indiquer que l’ANESM et la HAS ont, dans un souci de protection des données personnelles, fait le choix de ne rendre public aucune information permettant de connaître l’état de santé ou le handicap des participants à l’élaboration de ses recommandations.
L’importante diffusion et le rayonnement national des recommandations ne nous permettrait pas de rendre anonyme cette information si vous décidiez, dans un avenir plus ou moins proche, de revenir sur votre souhait actuel.
En outre, accéder à votre requête nous obligerait à examiner et à faire droit, le cas échéant, aux demandes éventuelles de représentants légaux qui souhaiteraient que la mention du handicap ou de l’état de santé de la personne dont ils assurent la protection soit également mentionnée. Cela favoriserait donc l’identification des personnes en situation de handicap et ce alors même qu’une telle information relève des attributs les plus intimes de la personne. Des conflits quant au choix opéré par ces derniers pourraient par ailleurs survenir en cas, notamment, de changement de représentant légal.
Il s’agit donc là d’un choix éditorial dicté, nous semble t-il, par la meilleure manière de protéger – à long terme – la vie privée des personnes qui nous apportent leur concours de manière directe ou indirecte.
En espérant, cher Monsieur Lucas que vous comprendrez les motifs de notre refus, je vous prie de croire à l’expression de ma considération distinguée ».
Bien à vous,
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